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Pourquoi avons-nous besoin de dons ?
Lorsque Guhyaloka a été acheté en 1986 sur suggestion d’Urgyen Sangharakshita, il y avait trois bâtiments : une maison délabrée appelée El Morer (le mûrier) qui devait abriter la communauté, une petite maison qui devait devenir « le bungalow de Bhante » et une ruine qui devint Almendra. Une communauté de volontaires s’est immédiatement mise au travail pour construire les installations du centre de retraite avec des matériaux très simples (souvent recyclés). Les conditions à Guhyaloka étaient et sont toujours difficiles.
En 1986, la route menant à la côte et longue de 35km, était rocailleuse et étroite. Elle fut goudronnée il ya quelques année jusqu’au village voisin de Sella. Récemment, elle a été goudronnée jusqu’au Refugio en bas de la montagne. Actuellement, des travaux sont en cours afin d’améliorer la route menant du Refugio jusqu’à l’entrée de la vallée.
Les principaux problèmes sont le manque d’eau (nous devons l’acheminer par camion) et l’absence d’électricité suffisante pour brancher n’importe quel appareil électrique. Les installations sanitaire (douche et toilettes) sont rudimentaires.
Aujourd’hui, il y a plus de vingt constructions à Guhyaloka et quatre autres à Uttaraloka. Beaucoup d’entre eux ayant été construits rapidement et à bas coût, ils ont besoin d’être remplacés ou rénovés en profondeur de toute urgence. Certaines chambres à coucher – appelées Yesso huts – sont construites avec des sacs d’oignons remplis de terre. Elles sont très populaires et sont là depuis 35 ans, mais elles ont maintenant vraiment besoin d’être remplacées.
Il y a aussi des demandes pour accueillir plus d’hommes durant cours d’ordination. Pour cela, il faudrait idéalement un nouveau bâtiment pour des chambres, un nouvel espace pour manger (avec une nouvelle cuisine) et plus grande salle de méditation. La plupart des membres de la communauté vivent dans de simples cabanes en bois non chauffées, ce qui fonctionne plutôt bien, mais l’espace de vie commun – le bungalow – aurait besoin d’être rénové et agrandit.
L’électricité est produite par l’énergie solaire mais l’approvisionnement est totalement insuffisant et instable par mauvais temps. Autrefois, la douche était considérée comme un luxe que l’on ne s’offrait qu’aux grandes occasions. Maintenant, beaucoup d’hommes qui viennent à la retraite ont le désir de se doucher plus d’une fois par semaine – mais toute l’eau consommée est couverte par l’eau de pluie (dont le réservoir actuel est trop petit pour collecter un maximum d’eau durant l’hiver) ou doit être livrée par des camions (ce qui a un coût!).
La petite communauté essaie d’entretenir tous ces bâtiments ainsi que le terrain. Elle a même réussi à apporter progressivement des améliorations mais elle doit aussi s’occuper des gens lors des retraites. La communauté doit également faire face à certaines urgences. En 2020, il y a eu une tempête qui a bloqué la route et emporté deux cents arbres – et quelques semaines plus tard, nous avons pu éviter de justesse un incendie de forêt. Guhyaloka est sauvage ce qui est exigeant. Mais c’est aussi un endroit profondément agréable pour y vivre et les membres de la communauté sont très fiers de soutenir les personnes qui viennent suivre les différents cours et les retraites solitaires.
L’une des conséquences des exigences d’une telle vie dans les contrées sauvages d’Espagne – qui plus est avec une très mauvaise réception Internet – est que la communauté n’a pas les ressources nécessaires pour rechercher des dons de manière intensive. Certes, nous recevons parfois des cadeaux et avons quelques donateurs réguliers mais Guhyaloka est arrivé à un point où elle a désespérément besoin de l’aide de plusieurs centaines d’hommes qui ont profité – ou profiteront à l’avenir – de ce lieu magique et sacré unique.
Nous devons mettre en place une équipe de collecteurs de fonds – des hommes qui se sentent suffisamment proches de Guhyaloka pour organiser un programme de dons à grande échelle pour des projets qui ne sont plus seulement souhaitables, mais qui sont en fait essentiels pour que Guhyaloka continue à fonctionner, à la fois comme lieu de retraite solitaire et pour les retraites d’ordination. Nous savons que Guhyaloka occupe une place particulière dans le cœur de plusieurs centaines d’hommes – et nous avons maintenant besoin de leur aide.
Un grand projet de rénovation et d’amélioration de Guhyaloka est en cours d’étude. Nous sommes en contact avec un architecte local qui entreprend actuellement les démarches nécessaires afin de connaître les possibilités réelles d’extension des bâtiments actuels. Si ce projet devait voir le jour, cela nécessitera une injection de fonds assez importante et nous aurons besoin d’aide pour réunir cet argent.
Tu peux d’ors et déjà nous aider soit en faisant un don ponctuel soit en établissant un don régulier. En trente-cinq ans – depuis l’achat initial du lieu – Guhyaloka n’a jamais lancé de campagne de financement et nous avons réussi à joindre les deux bouts avec un budget « de la main à la bouche », mais cela doit changer maintenant.
Pour toute question, n’hésite pas à nous contacter.